Made in family

Le résumé : 

Vaste fresque de l'Amérique de 1850 à nos jours, Le Fils de Philipp Meyer, finaliste du prestigieux prix Pulitzer 2014, est porté par trois personnages, trois générations d'une famille texane, les McCullough, dont les voix successives tissent la trame de ce roman exceptionnel.

Eli, enlevé par les Comanches à l'âge de onze ans, va passer parmi eux trois années qui marqueront sa vie. Revenu parmi les Blancs, il prend part à la conquête de l'Ouest avant de s'engager dans la guerre de Sécession et de bâtir un empire, devenant, sous le nom de « Colonel », un personnage de légende.

À la fois écrasé par son père et révolté par l'ambition dévastatrice de ce tyran autoritaire et cynique, son fils Peter profitera de la révolution mexicaine pour faire un choix qui bouleversera son destin et celui des siens.

Ambitieuse et sans scrupules, Jeanne-Anne, petite-fille de Peter, se retrouvera à la tête d'une des plus grosses fortunes du pays, prête à parachever l'oeuvre de son arrière-grand-père.

Il est difficile de résumer un tel livre. Porté par un souffle hors du commun, Le Fils est à la fois une réflexion sur la condition humaine et le sens de l'Histoire, et une exploration fascinante de la part d'ombre du rêve américain.

Le Fils, Philipp Meyer - Albin Michel, 2014 

J'ai découvert « Le fils » de Philip Meyer en visionnant le replay d'une émission de La Grande Librairie intitulée « Littérature vagabonde à New York ». A l'affiche de l'émission, Patti Smith, Adelle Waldman, Claire Messud et Philip Meyer. Autant d'auteurs que je n'ai jamais lus mais dont je note les noms et les ouvrages consciencieusement dans mon carnet pour ne pas les oublier en attendant de pouvoir les retrouver sur les rayonnages de la bibliothèque ou de la librairie.

J'ouvre le bal de mes lectures new-yorkaises par « Le fils ». Détrompez-vous, l'histoire ne se déroule pas à New York - où vit l'auteur - mais dans les vastes territoires du Texas. A travers la vie de ce « fils » que nous raconte l'auteur, c'est l'histoire de toute une famille que nous découvrons, l'histoire de plusieurs générations dont « le fils » est le doyen.

Eli, le fils, puis « le colonel » est le personnage central de ce roman. Peter sera son fils et Jeanne-Anne son arrière petite-fille. L'arbre généalogique placé au début de l'ouvrage nous aide à saisir les liens familiaux de ces trois personnages qui prennent tour à tour le rôle de protagonistes. Il revient au lecteur de reconstituer le fil chronologique de l'histoire de cette famille texane.

Selon les générations, le lecteur est spectateur des relations conflictuelles qui animent ces terres texanes. Les attaques des indiens sont sans aucun doute les plus marquantes mais on ne peut rester indifférent devant les clivages qui persistent de génération en génération entre les peuples qui cohabitent difficilement et rares sont les situations qui ne font pas couler le sang. La loi de la propriété est un élément fort de ce roman, les terres immenses et les troupeaux de bétail démesurés sont au cœur du conflit. Le pétrole le sera bien plus tard.

La dimension historique que l'auteur a apporté au roman est très enrichissante. Les chapitres où Eli a vécu parmi les Comanches ont été mes préférés. Les paysages, la faune et la flore des terres texanes, les coutumes comanches sont si finement décrits que le lecteur pourrait presque sentir la chaleur du feu allumé après la chasse, humer l'odeur de la viande de bison grillée, apprécier la fraîcheur de l'eau de la rivière et la douceur des peaux tannées.

« Le fils » de Philip Meyer est un roman captivant.

Parce que les enfants eux aussi aiment lire pendant les vacances, voici une petite sélection ...

# Ernest et Célestine de Gabrielle Vincent, une amitié douce et poétique à l'aquarelle que les enfants ont d'abord découvert en film et qu'on a complété par les albums : 

"Ernest, gros ours marginal, clown et musicien, va accueillir chez lui la petite Célestine, une orpheline qui a fui le monde souterrain des rongeurs. Ces deux solitaires vont se soutenir et se réconforter, et bousculer ainsi l'ordre établi ..."

# L'imagerie photos de la mer chez Play Bac, un imagier avec des photos sur les thèmes de la plage, des animaux marins, des paysages du bord de mer ... 

# Ferdinand et Joséphine de Petr Horacek, un livre qui rappelle La chenille qui faisait des trous d'Eric Carle - un des best of de Petit Loupiot. Des illustrations très colorées où se mèlent les dessins au pastel et le collage.

"Ferdinand est un ver qui se sent seul. Il vit dans son coin, du côté gauche d'un arbre. Joséphine aussi est un ver qui se sent seul. Elle vit dans son coin, du côté droit de l'arbre. Mais lorsqu'une grosse poire juteuse tombe du ciel, Ferdinand et Joséphine se retrouvent liés l'un à l'autre de plus d'une façon ..."

# L'école Marcel-Torgnol - Par ici, la rentrée ! de Claude Carré, Jo Hoestland et Béatrice Rodriguez, un BD en noir et blanc bourrée d'humour :

"Il y a bien sûr l'école Pasteur à Honfleur, l'école Robespierre à Dampierre et l'école Ferry à Paris. Mais l'école Marcel-Torgnol, tu en as entendu parler ? Elle est là, pourtant, tout près de chez toi, tu es sans doute passé un jour devant ; elle ressemble à beaucoup d'autres, mais ne te fie pas aux apparences ! Arsène, Déborah, Eliane, Jason, Mathis et les autres sont dans une école un peu folle où tout va de traviole. Et à chaque rentrée, ils se posent les mêmes questions : Que va-t-il encore leur arriver ? Quel sera le prochain épisode du feuilleton ?"

# Attaques à Lascaux de Philippe Barbeau, une lecture pour les 9-11 ans dans la collection Les enquêteurs du net chez Hatier Jeunesse :

"La grotte de Lascaux, environ 16 000 ans avant J.-C. Sara et Fabio suivent de jeunes Magdaléniens à la chasse aux rennes lorqu'ils se retrouvent nez à nez avec un ours affamé. Pendant ce temps, des hommes d'une autre tribu rôdent autour du campement. Sara et Fabio vont -ils savoir faire face à toutes les attaques ? "

# Où est Charlie ? Tout Charlie dans une édition à mettre dans toutes les poches de Martin Handford. Charlie fait partie des incoutournables chez nous, la compil' au format poche tombe à point nommé et sera dans les bagages cet été : 

# Comment ratatiner les dragons ? de Catherine Leblanc et Roland Garrigue, un livre rigolo qui fournit tout un tas d'astuces pour ratatiner les dragons si jamais il nous arrivait d'en croiser ! : 

"Mi-serpents, mi-chauves-souris, les dragons fascinent et effaient à la fois. Ils crachent du feu en volant, empestent le soufre et terrifeient les populations ! Stop ! Il est temps de passer à l'action et de réduire à néant les épouvantables dragons !"

Et pour finir mon coup de coeur : Emma à New York de Claire et Etienne Frossard, un album où les personnages sont dessinés et évoluent tout au long de l'histoire sur des paysages photographiés de New York : 

"Emma et ses parents coulent des jours heureux à New York, au coeur de Central Park. Mais un matin, Emma prend une grande décision : elle veut partir à l'aventure . Elle veut voir Paris, la tour Eiffel ... Un long voyage, qui commence dans les rues de New York : de Broadway Avenue au quartier de Little Italy, du Flatiron building au pont de Brooklyn, Emma nous entraîne dans une visite enchantée de Big Apple."

Nouvelle rubrique sur le blog : Maman, tu lis quoi ?

Mes lectures, je les partage surtout avec TataMa, ma petite soeur, avec qui on pourrait quasiment faire bibliothèque commune. On échange nos livres, nos coups de coeurs, nos déceptions aussi. On a notre petit club de lecture à deux, notre rituel au Salon du livre de St Malo chaque année. Avant de lui filer mes derniers livres lus, j'ai bien envie de les partager avec vous aussi.

"Marie-Tempête" de Janine Boissard proposé par Marjolaine du blog Wonderfulbreizh pour son club de lecture : 

"Après des années d'un bonheur sans nuages, Marie Delaunay voit sa vie voler en éclats lorsque Pierre, son mari, marin-pêcheur, disparaît tragiquement en mer. Elle se retrouve seule avec ses enfants et des traites à payer. Alors, pour la mémoire de Pierre et aussi pour sauver leur chalutier menacé par les banquiers, elle décide de prendre la relève. Une femme marin-pêcheur - et patron ! -, on n'a jamais vu ça dans un petit port breton. Marie se heurte à l'hostilité des pêcheurs et de ses enfants. Mais à force de courage et de ténacité et grâce à ses compétences, elle réussit à se faire accepter et respecter. C'est alors que le destin décide à nouveau de s'acharner sur elle ..." 

L'histoire de Marie me fait penser aux sagas estivales dont on raffolait pendant nos jeunes années. Comme leurs héroïnes, Marie fait face avec force et ne baisse pas les bras devant les difficultés qui s'imposent à elles. Ce roman s'est révélé agréable à lire, j'ai bien aimé y découvrir les coulisses du monde marin dans lequel évolue le personnage de Marie, une  femme et une mère combattive dont on ne peut qu'admirer la force de caractère et cette capacité à toujours aller de l'avant malgré les épreuves et les doutes.

"Astrid & Veronika" de Linda Olsson, déniché au Salon du livre de Saint Malo. Ce sont les fraises sauvages qui ont d'abord attiré mon regard, puis le titre aux deux prénoms comme écrit à la main.

"Une romancière de trente ans, de retour dans son pays natal, se lie d'amitié avec une octogénaire vivant en ermite à l'orée d'un village suédois. Par petites touches, ces deux femmes meurtries, recluses dans leur solitude, se racontent les secrets qu'elles n'avaient jamais révélés à personne. Au fil des saisons elles réapprennent, ensemble, à se souvenir des belles choses qu'elles croyaient à jamais oubliées. Et s'ouvrent à nouveau au monde ..."

C'est une belle rencontre, je suis vite tombée sous le charme de chacune de ces deux femmes et de l'amitié forte qui les lie.

L'année scolaire vient de se terminer.Une année qui s'est égrénée somme toute tranquillement et si vite à la fois, une année qui nous en a fait voir de toutes les couleurs. Une année qui a vu s'en aller chacun à leur tour Papa, Pépère et Papou. Une année qui a vu se séparer des personnes dont on aurait cru qu'elles vieilliraient ensemble et qui a laissé ceux qui sont restés bien malheureux. Une année qui a sonné l'heure de la retraite pour certains, et ça c'est tant mieux ! Une année qui nous a aidé à ouvrir les yeux et à nous rendre compte que parfois les gens ne sont vraiment pas ceux que l'on croit, nous laissant un goût amer de déception et de trahison. Cette année n'a pas été teintée que de taches grises. Elle a apporté aussi son lot de jolies couleurs. La naissance de notre Mimi chérie a été aussi colorée qu'un feu d'artifice. Les garçons ont grandi, leurs cousins aussi. On s'est émerveillé bien souvent de les voir tout à coup si grands. 

Ce sont deux mois de grandes vacances qui nous offrent à présent des promesses ensoleillées et colorées, qui me voient dépoussiérer mes jolis souvenirs d'enfance et regarder mes garçons fabriquer les leurs à renfort de jeux dans le jardin, de grasses mat' et de nuits passées chez les copains. 

Avec des semaines des plus chargées entre le boulot, les réunions et le foot du grand, les week-ends sont précieux. Sous le soleil, c'est encore mieux. 

Vendredi, mon petit a été invité pour la première fois à dormir chez un copain. Samedi soir, après le concert d'Aldebert, c'était au tour du grand de passer la nuit chez papy et mamie. Pour nous, c'était le premier barbecue en terrasse avec les amis. 

Pendant que le grand découvrait les plages du Débarquement, nous sommes partis en balade avec le petit à Saint Malo. Un rituel de la Pentecôte auquel on s'adonne chaque année avec Tata Ma. Balade sous le soleil, cocktails au Sanchez, shopping littéraire et dédicaces des auteurs au salon Etonnants voyageurs (sans oublier le p'tit coup d'oeil à Joseph B. en passant).

La cerise sur le gâteau pour le millésime 2014, c'était les sourires ravageurs de notre jolie Mimi chérie !!!

Ce matin, mon mari m'a demandé de faire une petite liste des choses qui me feraient envie pour se rattraper d'une fête des mères sans cadeau. Il m'avait bien dit qu'il n'avait rien acheté, pas le temps/pas pensé/ tu m'as dit que tu n'avais besoin de rien. C'est vrai, je n'ai pas vraiment de besoins. Juste des envies. Des envies de livres, de CD, de fringues, de sorties, de déco ... Des envies passagères, qui repartent comme elles sont venues, d'autres envies plus tenaces auxquelles on cède si on en a vraiment très très envie, et puis d'autres qu'on garde en réserve parce que là tout de suite, ce ne serait vraiment pas raisonnable (un nouveau canapé, une cuisine aménagée, de nouveaux meubles pour le salon, vous voyez le genre d'envie qui méritent de patienter un peu).

Je me suis donc penchée sur la liste de ces petites choses qui me font envie, celles que j'aurais pu acheter à l'occasion - ou pas. Des petites choses bien précises, faciles à trouver.  Il pourra même donner la liste à la vendeuse parce que je sais que le shopping version fille c'est pas franchement son truc. 

J'ai choisi des livres, dont celui de Camille Anseaume "Un tout petit rien" et celui "Cook do Brazil" de Julie Schwob, parce qu'ils me font très envie et que j'aurais fini par les acheter. Et aussi des CD. Peu importe ce qu'il choisira et combien il en choisira. Je me réjouis de les imaginer tous les trois dans le magasin, réunis pour me faire plaisir. Je souris à les imaginer en train de chercher le bon livre, le bon CD dans les rayons, de passer trois fois devant peut-être et de finir par demander à une vendeuse qui leur dira que non, ils ne l'ont plus celui-là. Le Petit Loupiot va sûrement s'installer dans un canapé et feuilleter des Mini-Loup/Tchoupi et compagnie, le Grand lui va sûrement demander à aller jouer à la console au rayon jeux vidéos pendant que mon mari arpentra le rayon BD à l'affût des nouveautés.

J'imagine les bouilles conspiratrices des loupiots qui ne savent pas que maman sait qu'on lui a acheté un cadeau, leurs bouilles de "regarde maman ce que papa nous a achetés" et la mine du papa soulagé de s'être rattrapé qui en aura profité pour se faire plaisir aussi. 

On dit que c'est l'intention qui compte. Et ce qui me fait le plus plaisir, ce n'est pas forcément ce qu'ils auront choisi, mais l'attention qu'ils auront apporté à me faire plaisir à moi, que ça leur ai fait plaisir aussi à eux. Ça en fait du plaisir ! 

* * * 

Ça c'est la version romancée, celle que j'ai écrite ce matin, la version que j'aurais dû publier avec les photos du cadeau bien entendu. Mais la liste, il ne l'a pas vue sur la table de la cuisine, il a supposé que je ne l'avais pas écrite, il a aussi supposé que je n'avais envie de rien puisque non, je n'avais rien vu qui m'intéressait (je n'ai même pas cherché à dire vrai). Je ne suis pas déçue, malgré les suppositions et les bugs de communication, c'est l'intention qui compte ... 

La liste est bien rangée, il ira chercher mon cadeau cette semaine avec les garçons - s'il y pense - et je pourrai appuyer sur la touche "replay" pour revoir la version romancée.

* * *

Sur la photo, c'est le dernier album de Lykke Li, une de mes envies qui est venue mais qui n'est pas repartie.

Ecoutez-le, il est juste sublime. 

Demain, il y a une vente de gâteaux à l'école (pas celle des enfants, la mienne). C'est ma classe qui a été choisie pour faire les gâteaux. D'habitude, les réponses enthousiastes ne se font pas attendre mais cette année j'ai une petite classe et j'imagine que certains élèves seront absents à cause du Pont de l'Ascension. Résultat : 8 gâteaux attendus pour une bonne quinzaine habituellement. Aïe ! me direz-vous. 

Mais mon enthousiasme à moi est bien là (oui, il est était parti mais il est revenu) et c'est sans compter sur mes deux recettes fétiches spéciales "vente de gâteaux de l'école" (celle des enfants, pas la mienne). Deux recettes testées et approuvées : les chocolate chips cookies et le pop corn ! 

Je tiens ma recette des chocolate chips cookies (cookies aux pétites au chocolat) du sublime livre "Yes we cook" de Julie Schwob, aux éditions Mango. Je suis fan de cette auteure culinaire. Ses livres sont une invitation au voyage et à la cuisine. 

Liste de courses : 

- 100 g de beurre pommade (mou, pensez à le sortir du frigo à l'avance)

- 50 g de sucre 

- 80 g de cassonade

- 1/2 cuillère à café de sel 

- 1 oeuf

- 1/2 cuillère à café de vanille liquide 

- 200 g de farine 

- 1/2 sachet de levure chimique

- 100 g de pépites de chocolat 

La recette : 

Fouettez le beurre avec le sucre, la cassonade et le sel. 

Ajoutez l'oeuf, la vanille liquide. Mélangez. 

Ajoutez la farine, la levure et les pépites de chocolat. Mélangez.

Placez la pâte à cookies 30 minutes au frigo.

Préchauffez le four à 160°C.

Faites des boules de pâte et aplatissez-les sur une plaque recouverte de papier sulfurisé (pensez à espacer les cookies !)

Faites cuire  10 à 15 minutes.

La recette du pop corn est on ne peut plus simple. Les enfants adorent, les parents aussi (un bon plan pour les apéros improvisés).

Liste de course : 

- de l'huile de tournesol

- du maïs à éclater 

- sel ou sucre 

La recette : 

Versez une à deux cuillères à soupe d'huile au fond d'une casserole (ici, on a une vieille casserole spéciale pop corn) et faites-la chauffer.

Ajoutez deux ou trois poignées de grains de maïs à éclater sans recouvrir totalement le fond de la casserole.

Posez un couvercle (indispensable sinon le pop corn vole partout dans la cuisine !).

Ecoutez le bruit du maïs qui éclate (les enfants adorent !).

Quand le bruit cesse, retirez la casserole du feu. Patientez quelques instants avant d'enlever le couvercle, des grains peuvent encore éclater.

Versez les pop corn dans un saladier et saupoudrez de sel ou de sucre.

Il ne reste plus qu'à déguster.

Facile, vous me direz. Eh oui, parce qu'on est mercredi. Ça m'évite de me creuser les méninges pour trouver un titre.

C'est un mercredi comme les autres - ou presque - où on a traîné toute la matinée, où c'était mon tour de faire le taxi pour le foot. Un mercredi avec son overdose lot de chamailleries, de lessive/vaisselle/aspirateur. Un mercredi où on a fait du pain maison, où on a parlé du futur poulailler, d'une crémaillère qui tarde à se faire, des tournois de foot chaque week-end alors que celui du week-end dernier devait être le dernier justement. Un mercredi sans dictées/table de 9/leçons de grammairehistoiregéo pour une fois parce que demain c'est férié et c'est tant mieux. Un mercredi plutôt cool où je me sens beaucoup moins fatiguée/irritable/énervée que ces derniers jours. Un mercredi où la pluie a enfin fini de tomber et a laissé la place au soleil le temps d'une parenthèse. Un mercredi où on a pris soin de nos semis. 

A suivre, quelques photos de la fête des mères toute en fleurs, couleurs et douceur ...

Aujourd'hui, j'ai fait un gâteau au chocolat avec Petit Loupiot et ma cuisine ressemblait à un champ de bataille, j'ai râté deux fois des baguettes magiques à la réputation inébranlable. En tombant, le yaourt pour le smoothie a éclaté sur le carrelage. J'ai mis de la levure de boulanger dans mon pain de maïs, la pâte a débordé du moule tellement elle avait gonflé, ce même gâteau a bien failli brûler et j'en ai fait tomber une tranche par terre en voulant le couper. J'étais agacée, irritable et d'une maladresse désepérante.

Il y a des jours comme ça, où franchement, rien ne va. C'est un peu tous les jours en ce moment, je ne me l'explique pas. J'aimerais bien que ça passe, mais non, ça ne passe pas. Et cette pluie qui n'en finit pas de tomber ...

Alors j'essaie de penser aux petits bonheurs du week-end dernier. Vous vous souvenez ? Le soleil, les sandales, le jardinage, le vide-grenier ... En cherchant bien, je vais sûrement réussir à en trouver.

- les messes basses des loupiots dans la voiture pour trouver où cacher le cadeau de la fête des mamans en toute sécurité 

- un goûter tous ensemble avec un smoothie et un gâteau au chocolat moelleux à souhait (le principe du petit bonheur c'est de ne pas raconter que tout le monde a décampé une fois la dernière bouchée avalée et que je me suis retrouvée toute seule devant la table à débarrasser)

- Liar liar de  Cris Cab à la radio (Liar liaaaaaaaaaaaaar, she's on fiiiiiiiiiire !), mon kiff musical du moment

- une danse endiablée avec Petit Loupiot sur le dernier Katy Perry 

Ça n'a pas été simple de trouver mais ça c'était avant le réconfort des tortillas et de la Despé, avant la surprise et l'hilarité générale quand j'ai découvert un caleçon suspendu à mon orchidée dans la salle de bain (celui de Petit Loupiot qui l'a jeté là parce qu'il a raté le panier à linge). C'était avant les indispensables câlins du soir, avant de regarder les photos prises dans la journée, avant la balade au fil du Rhône dans Echappées Belles ...

Parce qu'un doigt ne suffit pas pour lécher le saladier, Petit Loupiot y va carrément avec le plat de la main. En vous approchant un peu, vous entendrez peut-être les slurp de mon gourmand ! 

Demain est un autre jour, et chaque jour a son lot de petits bonheurs ...

La semaine dernière, mon petit loupiot a enfin reçu sa Cocobox. Je dis "enfin" parce que je l'ai abonné fin mars (le 30 exactement) et que pour recevoir la box d'avril, il aurait fallu s'abonner avant le 25. Pas de chance. Le petit loupiot a été carrément déçu de ne pas recevoir sa box pour Pâques alors que son frère avait reçu sa box Charlie Jasmin. Je lui avais acheté un kit à cake pops pour compenser et tenter de lui faire passer sa déception. 

La joie a été d'autant plus grande quand la factrice lui a remis son colis alors que nous étions en plein pique-nique improvisé sur la pelouse. La thématique "légumes" avait été annoncée via un rébus par Macocobox, il ne restait plus qu'à déballer pour découvrir ce que la box contenait ...

  
- le mémory des légumes à colorier, les crayons de couleur sont fournis ainsi qu'une petite boîte de rangement et la règle du jeu  

 - le kit de plantation de tomates cerises qui a eu beaucoup de succès et qui est l'objet de toutes les attentions depuis que les graines ont été semées. Une graine a déjà germé, on croise les doigts pour que les autres graines germent à leur tour parce que Petit loupiot a vidé la "fin" de son arrosoir sur les semis alors que l'arrosage devait être "modéré". Affaire à suivre ... 

- le livre "La carotte ça me botte" des éditions Le goût des mots, un livre tout orange avec des recettes oranges toutes à base de carotte (- mais moi j'aime pas les carottes râpées, on peut faire le velouté de carottes plutôt ?! - euh, il fait un peu chaud là pour le velouté ...) 

- et le bonus, pour la fête des mamans, un flacon "Eau des jardins" de Clarins. Quelqu'un veut bien lui expliquer à mon loupiot que, même si c'est sa box à lui, le parfum c'est pour les mamans ?! C'est pour tous les deux maman, d'accord ? La négociation a été serrée. 

Mon petit loupiot est ravi, moi aussi ! Vivement le mois prochain pour découvrir la nouvelle box de Coco !